Les horaires scolaires pour l’année prochaine viennent d’être publiés. Selon un rapport publié sur Aufeminin.com le 18 juin, il semblerait que les récents changements mis en place en zone À n’aient pas bien plu aux parents et aient même pris les enseignants au dépourvu. Explications.
Les parents de la zone A protestent déjà contre le calendrier de l’année scolaire 2022-2023, qui vient tout juste d’être annoncé. Les dates de vacances qui n’ont pas de sens pour eux sont à blâmer. Les enfants et adolescents des villes de Besançon, Bordeaux, Dijon, Limoges, Clermont-Ferrand, Lyon et Poitiers ne fréquenteront l’école que pendant quatre semaines et demie en février, entre les vacances de Noël et les vacances d’hiver. La majorité des éducateurs et des parents s’accordent à dire que l’année scolaire est beaucoup trop courte.
Elle durera dix semaines en période d’apprentissage entre les vacances de Pâques et d’été. Une information publiée sur Aufeminin.com le 18 juin indique que les parents ne sont pas satisfaits des délais entre les périodes de cours. De plus, l’année prochaine, il n’y aura qu’un seul pont, le pont de l’Ascension, construit le vendredi 19 mai. De petites choses qui s’ajoutent à un grand sentiment de terreur.
Quand sera-t-il possible de prendre les vacances d’été plus tôt et d’éviter la saison des pluies ?
Les examens finaux sont prévus le jeudi 7 juillet de cette année. En revanche, il aura lieu le samedi 8 juillet 2023. Compte tenu de l’intensité croissante de l’arrivée anticipée de l’été, comme nous avons pu le constater de visu au cours de la fin de semaine du 18 juin, de nombreux parents et éducateurs seraient ravis d’avoir l’occasion de commencer les vacances d’été plus tôt.
Quelles sont les chances que cela soit approuvé pour l’année scolaire 2023-2024 ? Rien n’a été laissé inachevé. Il faudra un certain temps avant que le jugement ne tombe, alors préparez-vous à être patient.
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Un nouveau calendrier scolaire a été mis en place
Voici tout ce qui sera différent à la rentrée :
Mercredi après-midi, après de nombreux allers-retours, la majorité des législateurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles (PS-MR-Ecolo) s’est prononcée en faveur d’une modification du calendrier académique. Cette nouvelle politique, qui vise à réduire les inégalités scolaires en alignant l’année scolaire sur les rythmes circadiens naturels des enfants, sera mise en œuvre à partir de l’année scolaire 2018-2019. L’année scolaire consistera désormais en neuf semaines de cours suivies de deux semaines de pause. En conséquence, les congés autour de la Toussaint et du Carnaval seront prolongés d’une à deux semaines, tandis que la pause estivale sera raccourcie du même montant.
Au lieu de la date habituelle de début du 1er septembre, les cours reprennent le dernier lundi d’août et se terminent le premier vendredi de juillet. Ainsi, la prochaine année scolaire commencera le lundi 29 août 2022, et se terminera le vendredi 7 juillet 2023, pour l’ensemble de l’enseignement obligatoire ainsi que pour l’ensemble des académies et de l’enseignement de promotion sociale. Faire aboutir cette réforme n’a pas toujours été un jeu d’enfant pour la ministre de l’Education Caroline Désir (PS).
Le PTB, les Engaged et le Défi l’ont tous critiqué pour avoir prétendument nui à l’éducation en immersion et creusé le fossé entre les différentes communautés. L’enquête en ligne menée par la DH mercredi montre que les lecteurs sont également divisés sur la question. Environ un cinquième des répondants pensent que c’est une bonne réforme, mais la majorité (65%) préférerait voir les Communautés s’entendre avant de réduire les vacances en Wallonie et à Bruxelles.